Atlas historique
Juvénat Notre-Dame du Saint-Laurent
Le projet d’écriture présenté ici est né de la conviction qu’il est possible et bénéfique d’exploiter les compétences de lecture et d’écriture dans le cadre du cours d’histoire de 1re secondaire. C’est ainsi que l’enseignant Jean-Bernard Carrier a incité ses élèves, depuis plusieurs années, à rédiger différentes productions écrites ou vidéos s’accompagnant de cartes, de lignes du temps et de documents historiques, donnant lieu à un recueil numérique prenant la forme d’un atlas historique.
Chaque chapitre de l’atlas vise à répondre à une question historique, permettant aux élèves de mobiliser des connaissances, de construire des concepts et surtout, de développer les compétences propres au cours Univers social (interrogation, interprétation et citoyenneté). L’atlas est donc un portfolio numérique présentant la progression des élèves tout au long de l’année.
Sur le plan pédagogique, le projet se distingue par le fait que les élèves y trouvent un moyen de développer une méthode de travail à travers les étapes de la démarche historique. La production (recherche et rédaction) et la publication de l’atlas nécessitent l’utilisation des TICs, favorisant le développement de la compétence numérique. Le fait de mobiliser et de manipuler à de nombreuses reprises les concepts et les connaissances du cours d’histoire favorise l’apprentissage et la rétention des notions et enlève un grand stress lié aux évaluations traditionnelles. Le fait d’écrire un livre en histoire, avec l’appui des enseignants de français, donne aux élèves la motivation nécessaire pour améliorer leurs travaux à la suite d’une première correction de l’enseignant (corriger des erreurs de faits ou de français par exemple). Il s’agit également d’une occasion privilégiée de rétroaction auprès de chaque élève et surtout de métacognition pour l’apprenant qui révise sa production.
Enfin, le projet a suscité l’intérêt de chercheurs de l’UQAM et de l’UQÀR (Chaire de recherche en littératie médiatique multimodale). Le fait, pour l’enseignant, de participer à un projet de recherche, a suscité la motivation nécessaire pour mener à terme ce projet d’atlas contenant des productions écrites et imagées, à produire un petit film documentaire, et à réaliser l’analyse de documents iconographiques.